La ville amoureuse.
Elle voulait une histoire alors j’ai fait cette histoire...
Les formes architecturales que j’invente sont l’archétype même de ma cité-femme.
Une ville en mouvement, en recherche de couleurs et de figures emboîtées, mises ensemble et dansantes.
L’unité de la forme est prête à accueillir l’unité de la relation. L’architecture bouge à l’unisson des sentiments, elle se transforme et s’épanouie au gré des émotions et des envies. L’enveloppe formelle de la cité vibre et évolue alors avec l’enveloppe charnelle de l’amoureux, avant de se mouvoir sous celle des amants.
La ligne devient fantaisiste, la forme est instable et confuse, les volumes sont assemblés, mélangés et provoqués par l’éclat des yeux, la beauté lumineuse du corps et le rayonnement de l’être désirable.
Les couleurs vibrantes pour ses yeux sont sens, l’émotion imprègne l’ensemble : une cité idéale où les murs sont signes.
Fabien Lédé
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