20/03/2006

La Ville Amoureuse

città unita, encre sur papier, 100x75, kludzen 2006


Acte 1: cité-métaphore de l'amour.
Scène 1: topos (lieu) de mon amour.

Les lignes créent les formes, les formes les architecture(s)(ent).
Sur ce lieu tellement rêvé (vécu?), à l'emplacement de cette pierre (de l') imaginaire, je bâtirai une cité (la mienne, la tienne, la nôtre), royaume lunaire, extension formelle et architecturale de l'être aimé, image du sujet amoureux.
Je suis en recherche constante de figures, de la figure qui pourrait le mieux représenter mon paysage.
Les traits se propagent, s'associent et se répondent. Ils se multiplient avant d'exploser et de faire jaillir la couleur. La construction peut alors naître sur une terre vierge et sous un ciel nouveau, prêt à accueillir les nombreuses figures de la passion et de l'amour.
Ces architectures ainsi germées, sorties de terre, sont d'abord simples ; mais une simplicité, une fois ces formes achitecturales mises ensemble, collaborantes, se rejoignant et se complétant, qui se transforme en des maisons plus complexes, puis en des temples exubérants avant et afin de se réaliser en une véritable cité.
L'unité de la forme est prête à accueillir l'unité de la relation. L'architecture bouge à l'unisson des sentiments, elle se transforme et s'épanouie au gré des émotions et des envies. L'enveloppe formelle de la cité vibre et évolue alors avec l'enveloppe charnelle de l'amoureux, avant de se mouvoir sous celle des amants.

Aucun commentaire: